Depuis cet été dans le Trégor, plusieurs communes participent aux Atlas de la biodiversité lancés par Lannion Trégor Communauté. Un projet ambitieux sur le papier mais dont les débuts s’avèrent compliqués.
Loguivy-Plougras, Lannion, La Roche-Jaudy, Pleubian et Plouaret, sont les communes pilotes des Atlas de la biodiversité lancés par Lannion Trégor Communauté dans le Trégor. Ces dernières doivent servir d’exemple aux cinquante-deux autres communes participantes au projet. L’objectif de cette campagne est national et doit permettre de dresser un inventaire de la biodiversité dans les collectivités.
Le projet est ambitieux mais il reste à l’heure actuelle limité. Prenons l’exemple du Trégor. LTC a lancé le projet en juillet. Pourtant, lorsque l’on recherche sur Internet « Atlas de la biodiversité dans le Trégor », très peu d’articles sont récents sur le sujet. Hormis quelques-uns qui recensent les futures réunions sur le sujet. Le plus récent date du 5 novembre et traite de la question des mini-formations sur la biodiversité.
Un projet peu développé dans les médias
Au sein de notre travail de veille informationnelle, nous nous sommes rendus compte que plusieurs tweets ont déjà traité de ce sujet, sans vraiment approfondir la question.
A Plouaret, des mini-formations sur la biodiversité sont organisées pour favoriser la construction d’un Atlas de la biodiversité. Une situation qui confirme l’importance des bénévoles dans la connaissance des espèces animales et végétales #envlpj2020 https://t.co/gkBYRvIg5s
— Joachim Gonzalez (@js__gonzalez) November 6, 2019
C’est aussi plus ou moins le cas des articles de presse régionale, que ce soit des quotidiens ou des hebdomadaire. L’article du Trégor recense sous la forme d’un reportage ce qu’il se passe au sein des formations et oriente les lecteurs vers le site de LTC pour découvrir de nouvelles informations.
Toutefois, le problème qui apparaît sur ce sujet lorsque l’on décide de creuser est que la communication de LTC est très légère voire absente. Or, un projet comme les Atlas de la biodiversité repose grandement sur la démocratie participative. Et nécessite donc l’intérêt de recruter des bénévoles pour participer au recensement de la biodiversité dans le Trégor. Et par conséquent avoir une certaine visibilité dans les médias, ce qui pour le moment n’st pas le cas.
Saint-Lunaire, exemplaire en biodiversité
En réalité, après avoir été sur le terrain lors d’une action organisée à Loguivy-Plougras, nous avons pu nous apercevoir que les bénévoles ne sont même pas au courant de ce qu’ils doivent faire pour les Atlas de la biodiversité. Parfois, les institutionnels se déplacent pour sensibiliser les bénévoles, mais l’intérêt dans le futur reste limité.
Déjeuner de travail avec le maire de loguivy plougras puis travaux en forêt de Beffou @cotesdarmor22 visite sur site arboretum, sentier de Job, futur circuit de 15 kms, avec de plus petites boucles. pic.twitter.com/DQU3kRYJPv
— Le Bastard Claudine (@cl_lebastard) November 8, 2019
Le projet des Atlas de la biodiversité a donc du mal a se développer au niveau local, notamment lorsque l’on s’intéresse au Trégor. Cependant, lorsque l’on ouvre le sujet à la Bretagne, on se rend compte que certaines villes sont bien avancées. C’est le cas de Saint-Lunaire, devenue meilleure petite ville de la biodiversité, au mois d’octobre.
La Métropole de Lyon est la nouvelle Capitale française de la Biodiversité, sur le thème « Climat : la nature source de solutions ».
Saint-Lunaire, Metz, Maubeuge-Val de Sambre et Saint-Paul sont aussi récompensées.https://t.co/OLCIMrRFdL pic.twitter.com/okA1qEHayk— CapitaleBiodiversité (@Capitale_Biodiv) October 9, 2019
Il faut noter que le projet n’en est qu’à ses débuts dans le Trégor. Il reste encore un an et demi à LTC pour éviter de rencontrer les mêmes difficultés que connaissent généralement les projets participatifs. Un défi donc que LTC devra relever et auquel nous nous intéresserons en suivant de près les actions mises en place, notamment sur les réseaux sociaux.