Plastique : Bientôt le retour des consignes ?

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est prononcé en faveur d’un retour de la fameuse consigne sur les bouteilles, plastiques cette fois-ci.

Si vous avez une quarantaine d’années vous vous souvenez sûrement des consignes sur les bouteilles en verre. La fameuse bouteille de lait, de Coca-Cola ou d’eau que l’on ramenait au magasin en échange de quelques centimes. Et bien le gouvernement pourrait revenir en arrière. Brune Poirson, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, l’a expliqué dans le cadre de la loi anti gaspillage.

 

Les consignes pourraient cette fois-ci concerner le recyclage des bouteilles en plastiques. Un moyen, selon Brune Poirson, de lutter contre la pollution engendré par le plastique. En septembre dernier, le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi anti-gaspillage mais sans la consigne pour le recyclage des bouteilles en plastique. Selon le site écoemballages, le taux de recyclage des bouteilles en France serait de 56 % en 2016.

 

Une consigne qui divise

Si le Sénat a refusé la mise en place d’une consigne, il n’est pas le seul à s’opposer à cette mesure. L’UFC que choisir s’est également exprimé contre. Selon l’association, les coupables ne sont pas les consommateurs mais les chaînes de fast-food entre autre. Dans un texte publié en septembre dernier ils expliquent : « l’essentiel du gisement de bouteilles en plastique non trié et non recyclé vient d’ailleurs. Il s’agit de tout ce qu’on consomme hors de chez soi, dans les fast-foods, les stands de vente à emporter, les stades, les festivals, les gares, sur les lieux de travail, dans les distributeurs automatiques…Tous ces déchets se retrouvent jetés dans la nature »

La loi anti-gaspillage sera votée en décembre par l’Assemblée Nationale. Outre le vote de la consigne pour le recyclage des bouteilles en plastiques, la loi prévoit également d’interdire l’élimination des invendus non-alimentaires ( produits d’hygiène, de beauté, vêtements), de renforcer le principe de pollueur/payeur, de mettre en place un indice de réparabilité des produits électriques et électroniques.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *