Notre air : invisible, mais pollué et mortel

L’air que nous respirons est invisible mais bel et bien considérable sur notre vie. L’organisation météorologique mondiale (OMM), et l’organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que d’autres comités d’expert·e·s alertent sur la qualité de l’air respiré quotidiennement et ses conséquences mortelles.

 

Sept millions de décès sont dus à la pollution de l’air chaque année dans le monde selon l’OMS. La situation est préoccupante pour les expert·e·s. Neuf personnes sur dix respirent un air pollué dans le monde. Plus de 80% de la population vivant en milieu urbain est exposée à un haut niveau de pollution dans l’air.

 

Les tendances ne vont pas à l’amélioration. En effet, les niveaux de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records d’après les dernières mesures de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Les concentrations mondiales moyennes de dioxyde de carbone (CO2), qui représentent à peu près 70 % des émissions, ont atteint 405,5 parties par million (ppm) en 2017, contre 400,1 ppm en 2015. A titre de comparaison, à l’époque préindustrielle, la teneur moyenne en dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre était d’environ 278 ppm. La concentration de CO2 a donc augmenté de 46 % depuis 1750. Alexandre-Reza Kokabi, journaliste environnement, explicite ces donnéesLa dernière concentration de CO2 connue sur Terre était il y a 3 à 5 millions d’années.

 

L’air pollué est plus que toxique pour la santé. La pollution de l’air en milieu urbain accroît le risque de maladies respiratoires aiguës (pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que de maladies cardio-vasculaires. L’asthme est aussi favorisé dans les zones polluées. Mais hors des villes, la pollution vient aussi de l’agriculture ou du chauffage, et les conséquences sont tout aussi terribles. 

 

Des associations luttent pour éduquer sur les moyens de diminuer la pollution et ainsi améliorer la qualité de l’air. Il est également possible de consulter la qualité de l’air respiré quotidiennement.

 

En ramenant les concentrations atmosphériques moyennes annuelles de PM10 de 70 à 20 μg/m3, taux cible fixé dans les lignes directrices OMS 2005 concernant la qualité de l’air, l’OMS estime que l’on pourrait éviter 15% de la mortalité (décès) à long terme due à la pollution de l’air.

 

 

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