Les coquelicots, symbole de la lutte contre les pesticides chimiques

Le 10 septembre, le journaliste Fabrice Nicolino et générations futures ont lancé un appel pour interdire l’usage de pesticides chimiques. L’association née de ce mouvement « nous voulons des coquelicots »  a pour objectif de recueillir 5 millions de signatures d’ici 2020.

« Nous sommes un groupe de bénévoles sans argent, composé d’une quinzaine de personnes, parmi lesquelles une directrice de crèche (retraitée), des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG, deux journalistes. Nous avons créé dans l’urgence une association, Nous voulons des coquelicots, dont le président est Fabrice Nicolino, » explique l’association sur son site.  Cet appel pourrait durer deux ans et vise à mobiliser au moins 5 millions de soutient sur le site de l’association d’ici 2020.  

Après l’événement « Debout pour le climat », et « l’appel des 700 scientifiques » à la une de Libération c’est désormais le coquelicot le symbole de la nouvelle association de lutte contre les pesticides chimiques.  Un symbole qui ne relève pas du hasard : cette fleur est end voie de disparition à cause de l’utilisation de pesticides.

Depuis septembre, une fois par mois,  des rassemblements sont organisés en France pour bannir l’usage de pesticides chimiques.

Un « marathon contre l’usage des pesticides »

Chaque premier vendredi du mois , les signataires de « nous voulons des pesticides vont se réunir pour manifester contre l’usage de pesticides. A ce jour près de 350 000 personnes ont déjà signé l’appel. 

La dangerosité des pesticides n’est plus à prouver. La disparition d’espèces, les risques sanitaires ou encore pollution de l’air de et de l’eau sont étroitement liés à l’usage de pesticide. Mais selon l’association seulement 1% de la profession agricole réduirait l’usage de pesticides.

Et les politiques ?

Depuis la création du Ministère de l’environnement en 1971, (désormais Ministère de la transition écologique et solidaire),les associations environnementales sont régulièrement intégrées au sein du débat politique.  

Les associations dont la voix est entendu politiquement sont triées sur le volet depuis la loi de 1976 qui filtrent les associations pour éviter tout conflit. 

Depuis le refus de l’assemblée nationale d’inscrire dans la loi l’interdiction d’utiliser du glyphosate, les associations de lutte contre les pesticides chimiques ont encore du chemin parcourir pour se faire entendre. 

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