Tournées dans un élevage porcin du Finistère en septembre dernier, les images de L214 dévoilent des conditions de vie scandaleuses.
https://twitter.com/L214/status/1197550646179831816
Sur les premiers plan de cette vidéo tournée par l’association L214, apparait le réalisateur Yann Arthus Bertrand. D’une voix grave, il rappelle l’importance des lanceurs d’alerte pour dénoncer les élevages intensifs. Pendant quatre minutes, les conditions de vie des 8 000 cochons peuplant l’élevage finistérien y sont dévoilées. Des centaines truies sont enfermées, à la chaine, dans un espace si restreint qu’elles ne peuvent pas se mouvoir. Aucune lumière du jour ne vient éclairer les bêtes. Souvent malades et blessées, les caméras filment les plaies infectées. Dans un bac, s’empilent les corps de porcelets décédés.
Un rapport intitulé « Naître et mourir dans un élevage de cochons » accompagne cette vidéo. Il rappelle que « 95% des cochons sont élevés selon le modèle standard intensif. » Les cinquante pages qui le composent, abordent différentes thématiques, de la consommation massive d’antibiotiques aux oreilles de truies mutilés. Cet élevage est classé pour l’environnement, ce qui implique que « L’inspection des ICPE assure notamment l’instruction administrative des projets ainsi que le contrôle sur le terrain. Elle veille ainsi au respect par ces installations classées agricoles de la réglementation environnementale. » L214 affirme pourtant relever au moins « huit infractions routinières. »
Ces images ont rapidement été relayées par des médias nationaux, comme Libération, L’Obs ou encore Brut Nature.