Le réchauffement climatique profitable au secteur viticole ?

De vendanges en vendanges, les pertes se font de plus en plus importantes pour les viticulteurs français. En plus des gelées et des orages de grêles qui frappent des hectares de vignes chaque année en France, c’est surtout le phénomène de réchauffement climatique qui pose problème à de nombreux domaines.

 

 

De ce fait, des vignerons s’inquiètent pour leurs productions et cherchent des solutions. L’une d’entre elles serait de planter des vignes en Bretagne. L’été dernier, en période de canicules, c’est sans aucune surprise que la Bretagne était la région la moins chaude de France, et de loin. Tout cela grâce à l’assouplissement de la loi européenne en 2016. Jusqu’en 2030, les vignerons peuvent de nouveau planter des vignes partout en France.

 

 

Non, la Bretagne ne peut pas devenir une terre de vins. Mais elle peut le redevenir. Car la Bretagne n’en est pas à son coup d’essai avec le vin. Cette région a un vrai passé viticole, bien qu’il faille remonter de nombreux siècles en arrière. En effet, c’est au IIIe siècle que la vigne s’implante en Bretagne, avec l’arrivée des Romains, et au Ve siècle qu’elle se développe sérieusement. Mais au fil des siècles, avec le rafraîchissement du climat, le commerce qui se développe avec les régions voisines, et la décision de remplacer les vignes malades par des pommerais au XVIIe siècle, les vignes disparaissent.

 

 

Alors qu’en France on songe à délocaliser les vignes sur la côte bretonne, la Wallonie ne semble pas se plaindre du changement climatique. Au contraire, les vignobles septentrionaux se nourrissent de ces températures croissantes. Bien que peu connu et en difficulté au point de vue économique, le vignoble wallon se démarque désormais comme le vignoble européen qui se nourrit du réchauffement climatique.

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