L’énergie éolienne, fausse solution de secours de la transition énergétique

Un chantier de terre rare dévasté.

Le minage des terres rares provoque un désastre écologique comme ce chantier, en Chine.

Mardi 27 novembre, l’annonce de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a annoncé la feuille de route énergétique concernant l’éolien pour les cinq prochaines années. L’objectif : doubler la puissance de l’éolien terrestre. Mais en ce qui concerne l’éolien offshore, les professionnels se disent déçus : l’accord se contente d’affirmer l’appel d’offre de Dunkerque, et d’en annoncer un suivant pour 2020, afin d’installer de nouveaux dispositifs dans la Manche. Une nouvelle mesure, qui continue d’installer l’énergie éolienne comme la fausse solution de secours pour la transition écologique.

 

EDF se targue que 87% de son énergie est produite par des éoliennes. Un procédé qui ne mentionne évidemment pas les problèmes causés par l’extraction des métaux servant à la fabrication des aimants situés à l’intérieur des éoliennes. Ceux-ci sont la cause de la formation de lacs de déchets toxiques, en Mongolie particulièrement, où les niveaux de radioactivité sont supérieurs à ceux mesurés à Tchernobyl. Une pollution coûtant la vie à nombre d’habitants chinois, dont le pays est le principal exportateur des métaux servant à la fabrication des aimants d’éoliennes, à raison de 2000 tonnes de déchets par an. (https://www.green-economy.fr/la-transition-energetique-serait-elle-une-grosse-arnaque/)

 

De manière générale, l’éolien est vendu comme moyen de production d’une énergie “verte”, “propre” et “renouvelable”, mais le problème de la chaîne de production, notamment au niveau de l’extraction de métaux nécessaire à la fabrication des éoliennes, n’est jamais évoqué. Les conséquences, de nombreux désastres environnementaux sous couvert d’une solution “miracle” pour la transition écologique. (https://reporterre.net/L-eolien-industriel-faussement-ecolo-mais-vraiment-repressif)

 

Les “terres rares” sont les premières victimes de cette stratégie : il s’agit de territoires riches en éléments chimiques nécessaires à la fabrication de produits éoliens et high tech (les smartphones et télés nécessitent des pierres rares). Ils sont répartis de manière assez égale sur Terre, mais la Chine est probablement le territoire le plus destructeur, qui détient 97% des parts de ce marché.

Pourtant, même les ONG (WWF, Greenpeace…) ne dénoncent pas cette industrie. En cause, Greenpeace, en l’occurrence, défend depuis ses débuts l’industrie de l’éolienne. En tant que porte-étendard du domaine, elle ne se penche pas sur la question, alors qu’elle dénonce les méfaits des mines dans nombre d’autres milieux.

(http://partage-le.com/2015/02/eoliennes-terres-rares-et-desastre-environnemental-une-verite-qui-derange/)

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